mercredi 25 mai 2011

burn out?

Burn out: Un stress permanent 

Dans le détail, les victimes de cette maladie professionnelle vont s'épuiser mentalement et physiquement en essayant d'atteindre des objectifs irréalisables ou d'accomplir des tâches insurmontables. Le burn-out semble souvent survenir tout d'un coup, pourtant il est le résultat d'un processus lent, d'une tension continue durant de longs mois ou années jusqu'à l'épuisement.

Tous concernésBurn-out - Travail 

Personne n'est à l'abri de ce syndrome. Et pour cause, la pression est de plus en plus forte, les exigences de plus en plus poussées et le risque de se retrouver sans travail bien réel. Certains aspects de la personnalité peuvent parfois "prédisposer" au burn-out : une plus forte propension à l'anxiété ; une conscience professionnelle trop poussée ; le perfectionnisme ; le désir de plaire ; l'incapacité à déléguer… Certaines professions du milieu médical, de l'enseignement ou du social entre-autres, semblent plus exposées.

De la fatigue à l'indifférence… 

Les symptômes du burn-out sont nombreux. Le premier, et le plus facilement identifiable, est une fatigue continue, accompagnée d'épuisement mental, de déprime, de démotivation… Une baisse de l'estime de soi, un sentiment d'incompétence… mais aussi l'irritabilité ne sont pas à négliger. Attention des troubles psychosomatiques peuvent s'installer (maux de tête, de dos…) et les arrêts de travail se multiplier. Si les choses continuent ainsi, c'est la dépression qui guette…


                                                              *************************************** (source doctiss*mo)

Je m'interroge pas mal sur mon ressenti au boulot ces jours ci. Il est vrai que j'ai les  traits de caractères évoqués ci dessus comme personnalité à risque. 
Là où je bosse il y a pas mal de problèmes de gestion, des soucis financiers, des conflits salariés/cadres et surtout on est confronté à la psychose et à la déficience au quotidien. 
Ces jours ci j'ai l'impression de repartir du boulot complètement vidée, de m'épuiser ds le vide. J'en pleurerais d'épuisement alors que je n'ai objectivement pas des semaines lourdes en terme d'horaires. J'ai du mal à prendre du recul.
J'espère que ça va se tasser.

8 commentaires:

  1. avec nos vies "pma " nous sommes toutes concernées par ce burn out..
    alors repose toi...toi toi toi et toi d'abord.

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  2. Je te laisse un lien sur un test que tu connais sans doute: http://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/cyberdoc/doc/TestMaslach.htm
    Travailler dans le social n'est pas facile en temps normal, comme tu n'as pas été épargnée moralement et physiquement récemment, peut être te sens tu plus fragile et dépassée momentanément.
    Tout rentrera dans l'ordre quand tu iras mieux.
    Peut-être devrais tu, si tu le peux, te mettre quelques temps en arrêt maladie histoire de reprendre des forces.
    Courage,
    Bisous

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  3. Et en plus, t'as un autre facteur qui s'ajoute à tout ça, c'est l'infertilité !
    Bref, moi, je crois que si pouvais te faire arrêter deux semaines ça serait bien. Mais est-ce possible ?
    Et trouver un autre boulot ?
    Je t'embrasse.

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  4. Coucou ma belle,
    tu sais, avec tout ce que tu viens de traverser dernièrement, il n'est pas étonnant que moralement et physiquement tu puisses être épuisée. Et j'ai déjà remarqué, avec notre boulot, c'est très souvent que lorsque l'on a soi même du mal, les résidents sont super fatiguants et exigeants avec nous, comme s'ils nous sentaient moins dispo.
    Penses tu que tu pourrais te faire arrêter ne serait qu'une semaine ou 10 jours histoire de bien prendre soin de toi? Je me doute que ce n'est pas évident. J'ai eu moi même beaucoup de mal à le faire mais en juin l'annnée passée j'ai totalement craqué et je suis allée voir mon médecin (au courant de notre parcours). je lui ai juste dit que je ne me sentais pas bien du tout, à plat et il m'a d'emblée demandé combien de jours j'vais besoin, lui qui ai si strict avec les congés maladie! J'ai été bluffée et j'ai demandé 8 jours. Pendant ce temps, j'en avais parlé avec mon amoureux, je n'ai pris que du temps pour moi. Même si j'ai beaucoup pleuré pendant ces journées, ce brek m'a fait énormément de bien... Alors vraiment, je te dirai de ne pas hésiter.. Trop tirer sir la corde n'est pas bon..
    tout gros bisous

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  5. Je suis un peu de l'avis de Solkenn. Parfois, il faut s'écouter et dire stop. Facile, mais je suis moi-même bien incapable de le faire. Je cumule tous les profils à risque qui sont cités et j'ai en plus des obligations, des responsabilités qui ne me permettent pas d'être faible. après la 3e fiv, j'étais à bout. Je ne me suis pas arrêtée, mais nous avons pris des vacances. ça aide, mais ce n'est pas suffisant je pense. Il faut réfléchir à ce qui peut évoluer au quotidien pour que ça aille mieux : à ce que l'on peut faire soi-même et à ce que l'on peut demander à l'environnement extérieur. Je ne sais pas quel est ton contexte, mais je te souhaite qu'il existe un ensemble de micro-solutions qui t'aident en ce sens. Pour moi, c'était dur parce que mon patron est mon mari et je ne pouvais pas lui faire faux bond et je ne voulais pas qu'il culpabilise de mon état... J'essaye en ce moment de travailler de manière plus cool, de ne pas culpabiliser dès qiue je prends 5 mn pour déjeuner en plus. Et comme je pense beaucoup pma et que je vais sur certains blogs même pendant le travail (!), ça me fait des petites coupures dans la journée, et je suis moins "à cran". Bon, je ne peux pas faire que ça, c'est interdit, mais ça me permet des petits décompressions. J'espère que tu vas trouver ta voie ! Et puis au pire du pire, arrêt, il vaut mieux un arrêt qu'une dépression ! Bon courage. Bisous

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  6. les gens extérieurs au probleme ne se rendent pas compte que nous pouvons etre surmenées e PMA... Peut être as tu besoin de faire un breack... perso ça m'a fait terriblement du bien

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  7. un ptit passage pour te faire un gros bisou et surtout te dire de ne pas attendre, si tu peux, ce burn out pour prendre soin de toi. Tu passes par des moments pas faciles dans la vie privée: bébé qui se fait attendre, FC, pb au pied, et tu n'as pas l'air d'avoir un métier facile du côté pro...on n'est pas des machines. Mieux vaut se poser à temps que d'attendre que ce soit trop tard. Elles sont loin tes vacances?

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  8. RamboLibellule2 juin 2011 à 09:13

    J'ai été arrêtée 3 semaines en janvier pour "burn out" avec anxiolytiques à la clé. Ca a été mieux, je me suis retrouvée.
    Faut pas hésiter et prendre parfois une pause.
    Tu as accumulé énormément de choses ces derniers temps.
    Prend un peu de temps.
    Gros bisous

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