mardi 14 février 2012

dépasser le passé...

Par moments quand je regarde mon bébé endormi ou que je le tiens ds mes bras, le souvenir de l'attente et de la souffrance qui y a été associée me revient avec une intensité incroyable. Ces émotions sont encore bien intenses, j'espère que le temps va adoucir la chose (surtout qu'objectivement le chemin n'a pas été super long, ni si difficile).
Je voudrais dépasser ça et juste profiter de chaque seconde mais il faut croire que ça fait partie de notre histoire et parfois ça remonte à la surface.
Vous avez ressenti ça les copines qui ont vécu cette situation?


9 commentaires:

  1. Je n'ai pas été moi même émotionnellement pendant 3 ou 4 mois après la naissance des poites (peut-être même 5, allez, soyons honnêtes !!). Je ne sais pas si c'était la souffrance liée à leur attente, ou le séjour en néonat, ou le fait tout simplement de devenir maman auquel je n'étais finalement pas préparée, bref, je ne sais pas à quoi c'était dû exactement, mais c'était bel et bien là.... Je crois que c'est normal de ne pas être tout à fait dans ses baskets pendant quelques temps, c'est un tel bouleversement !!
    En revanche, ce qu'il me reste toujours c'est le besoin d'exprimer que oui, on a galéré pour les avoir et que c'est pas parce qu'on a eu des jumelles par miracle qu'on en est devenus fertiles tout d'un coup.... Infertiles on était, infertiles on reste. Je crois que c'est d'ailleurs pour ça que je refuse de reprendre une contraception. 8 mois depuis leur naissance, pas de pilule et J1 est toujours au rdv, si c'est pas la preuve ça !! Plus les mois passent, et plus je leur prouve (à qui, ça je sais pas !) que si ces deux-là n'étaient pas arrivées par miracle, on serait encore en train d'attendre....

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  2. je suis vraiment bien dans ma peau, et pourtant l'attente, la difficulté des traitements, la difficulté des échecs de traitement, l'attente encore et encore là, j'y pense très souvent, j'ai besoin d'en parler, de vider... je profite à fond de ma nouvelle vie, qui est juste magique... mais c'est encore et encore là...

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  3. Ce n'est pas tellement que j'associe A. et une souffrance, mais plutôt comme PourMieuxAttendre que je me sens définitivement infertile. J'ai également toujours le réflexe de parler de nos difficultés, et quand il me vient de penser au suivant j'ai une boule au ventre... En fait il n'y a pas grand chose qui ait changé de mon mal-être par rapport à l'infertilité, j'ai tjs les boules quand on me parler du deuxième comme si il allait arriver "comme ça", ou que j'entends des débilités sur l'adoption etc... La chose qui a changé en revanche, c'est de réussir à côtoyer des enfants, des bébés, des femmes enceintes. Et, évidemment, la présence de mon bébé panse bien des plaies, car je n'ai plus peur de ne jamais être maman. Mais comme toi, tout me revient souvent violemment à la figure, au milieu de moments magiques. Bises

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  4. Ca reste, ça laisse des traces tout ça. La preuve, bébé dans les bras on continue à trainer par là. Je crois que ce parcours fait parti de nous. Après, il nous permet de connaitre le prix du bonheur, et quel bonheur! Aujourd hi encore, les larmes me montent en voyant rire ma fille. J ai tellement cru ne jamais la connaitre, je pourrais tellement être encore sur le quai......
    Profites de ce bonheur à fond, même si il n est pas toujours rose.

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  5. Ben moi au risque de passer pour une extra terrestre j'avoue que, même si je n'oublie pas un jour de cette souffrance, elle ne me fait plus souffrir. J'arrive à profiter pleinement de mon bébé. Parfois j'ai une pensée comme Melie "j'aurais pu ne jamais le connaître" et une petite pincée au coeur mais ça me rend encore plus heureuse de l'avoir...
    Bisous

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  6. Moi je n'arrive pas à me détacher du côté miracle. J'y pense tout le temps, je me dis qu'on a eu beaucoup de chance.
    J'essuie les critiques de ceux qui ne savent pas et qui pensent qu'on est trop à son écoute, qu'on devrait la laisser pleurer la nuit pour qu'elle en fasse une entière, qu'on devrait la laisser crever la dalle pour qu'elle accepte le biberon. J'en ai un peu marre parfois et j'aimerai qu'on nous lâche. Mais là, je m'égare ...

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  7. Rien à voir ma belle, mais tu es taguée chez moi... ;)

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    1. Ah j'avais pas vu!! Ca va être sympa d'y répondre :) Merci!

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  8. Petite maman, te voilà tagguée par mes soins sur mon blog

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